Thursday, December 07, 2006

Photos de notre "famille indo"

Bonjour les amis,

Désole pour ce silence cybernautique.. j'ai été malade et la convalescence est longue. Abel est à Lhoong, loin de la toile.. Mais nous revoilà avec des photos d'il y a quelques semaines lorsque Claire de Triangle à Lyon est venue sur le terrain.. Voici toute l'équipe!


Bashar, chef de mission, notre amie Georgina et son fils alex, momo, clair et zubaidah









Sunday, November 12, 2006

Thursday, November 09, 2006

Disgusting Tsahal

How can one not react to the deaths of 18 civilians yesterday in Beit Hanoun, Palestine? How can one not cry when seeing the street flooded with blood, the shocked faces of men and women agitated like animals. How dare a country that sits at the UN, defines itself as a democracy call this incident "an error"? An error? Oops?

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-832133@51-803567,0.html

Monday, November 06, 2006

Watch this

If you have time, I beg you to watch this video.. it takes two minutes to download and another two to watch.
This situation is clear: palestinian women walking unarmed in a street, get shot at by Tsahal, the Israeli army. Look at these images. Try and grasp the unbelievable and the scandalous. Just so next time we hear that Tsahal was "defending themselves" or "killing terrorists", these images come back to our minds.
Let's be the voices who tell the truth....

http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-3218,54-830410@51-803567,0.html

Saturday, November 04, 2006

Anecdote: "L'école sans enfants"

Il était une fois un village sans enfants. Le tsunami avait emporté toutes les maisons, ravagé toutes les cultures et tué la moitié de la population. Parmi les survivants, seuls 2 enfants en âge d'aller à l'école.
Un an après la catastrophe, la communauté décide qu'elle veut une école dans son village, comme avant. Alors elles font venir tous les enfants du village voisin, prennent une belle photo dans leur village, monte un dossier à envoyer aux organisations de solidarité internationale. Les chinois répondent présents facilement. Ils construisent une belle école, inaugurée 6 mois après.
Aujourd'hui l'école est vide, de toutes façons il n'y a pas de professeurs.
Les 2 enfants du village en âge d'aller à l'école parcourent leurs 2 kilomètres quotidiens pour suivre les cours à l'école du village voisin, celui avec beaucoup d'enfants.
Bah, l'école se remplira plus tard dans une dizaine d'années, avec les enfants du baby boom post tsunami, et avec des instituteur Inch'Allah!


Anecdote: "Un buffle pour tous, tous pour un buffle!"

Je mettrai désormais sous cette catégorie toutes les petites histoires, tristes ou joyeuses, pathétiques ou non, graves ou non, qui se passent sur le terrain. Celles qui concernent le quotidien, la vie de tous les jours des gens d'ici ou là. Une anecdote particulière récente et assez courante est celle du buffle sans propriétaires.



Dans la période post tsunami et reconstruction, beaucoup d ONG, a tort ou a raison, et suivant des contraintes dont je parlerai une autre fois, implante des programmes de donation de fonds direct aux victimes, dans le jargon on dit
"Tiens ils font du cash grant !"
Plus précisément ici, la pratique consiste à filer un capital assez conséquent à chaque foyer sur un territoire défini, en 4 parts dépendant de la proposition d'activités économiques que le bénéficiaire a défini avec le personnel de terrain de l ONG et des étapes à suivre. Par exemple, étape 1: 2 millions de roupies, construction du magasin - étape 2: 3 millions Rp., achat des stocks...
A chaque étape un bonhomme local mais de la ville souvent vient sur le terrain avec une grosse 4x4 stické avec le logo de l'ONG, descend de sa voiture avec sa checklist et son t-shirt ou casquette marquées elles aussi du logo omniprésent, regarde si le bénéficiaire a bien acheté ce qu'il a dit qu il achèterait et non pas une mobylette ou des clopes, ou pire! un téléphone portable dernier cri, il prend une photo et lance la procédure pour la seconde étape au bureau qui est à la ville. Evidemment, il faut imaginer qu'il est difficile de se projeter dans l'avenir après un tsunami et 30 ans de conflit larvé, même 1 an et demi après le désastre. Les gens n'ont pas encore totalement réintégrées les nouvelles maisons, ou bien les terres ne sont pas encore redistribuées (côte mangée par la vague), ou toujours impropre à la culture (salinisation), la vie économique n'a pas vraiment redémarré à plein, c'est encore une période de tâtonnements... Un village près de chez moi, situé sur l'axe routier principal s est retrouvé avec 10 échoppes de ventes d'essence sur une distance de 200 mètres... tous avaient copié la même proposal, ne sachant pas quoi proposer à l'ONG et voulant toucher le fond tout de même... Plusieurs cas de proposal d'élevage se sont naturellement faites : acheter du bétail, l'élever, le faire se reproduire avec celui du voisin. En l'occurrence le fameux buffle d eau est un cas courant, celui au longues cornes, qui prend son pied dans des bains de boue ou en s'étalant dans les rivières.
Or il se trouve que le même buffle a servi de "preuve" à montrer à l ONG. Quand l'ONG pointe son nez (estampillé du logo aussi), on emprunte le buffle du voisin et on dit "voila c'est le buffle que j'ai acquis avec la première partie du fond que vous m'avez donné, merci, assalaam aleikoum, quand arrive la seconde partie?". Le personnel local de l'ONG international prend une photo et repart, satisfait de son travail, sans réaliser que le même buffle sert à tout le village...
Je ne dis pas que c est bien ou mal. C'est juste comme ça. Il n'y a pas de système parfait.

Courage et folie

Des femmes servant de boucliers humains pour sauver leurs hommes: courage et folie face au langage de la violence... deux d'entre elles tuées, 25 blessées.. Les soldats de Tsahal tirant sur des mères et des adolescentes sur cette terre où le crime devient banalité et la mort le quotidien... Une mort masculine vaut une mort feminine, mais la mort de ces mères palestiniennes est intolérable et illustre la situation catastrophique en Palestine et Israël.
Mine de rien, derrière les differents factions armees et partis politiques se dresse une armee non-violente prête à marcher sur les chars..

Les femmes palestiniennes, encore une fois, nous montre leur force.
Leçon tirée?

http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-3218,54-830410@51-803567,0.html

Thursday, November 02, 2006

LIES

The Israeli Prime Minister, Ehud Olmert, has boasted before the Knesset foreign and security committee that his army has now killed over 300 Palestinian fighters in the Gaza Strip over the last three months.

Of the Palestinian deaths in Gaza over the last three months:

137 under the age of 16, 29 were women, 12 were old men above the age of 60, 42 were killed inside their homes. The remaining death toll, some 100, were all young men.

http://www.alternativenews.org/index.php?option=com_content&task=view&id=596&Itemid=1

Friday, October 13, 2006

Voyage en Malaisie

Quelques photos de notre semaine passée à Penang... A few pics of our week spent in Penang.
Enjoy!












Notre guest house... avec nos colocs de quelques jours..

Monday, October 09, 2006

Le silence des morts

Anna Politkovskaïa ne peux plus parler. Assassinée à cause de son courage, la mort l'a réduite au silence. Nous, par contre, nous sommes bien vivants, et nous avons la parole et les actes. Pour la tchétchénie, parlez-en, lisez les bouqins, et faites pressions sur vos autorités locales et nationales. Il existe en France beaucoup d'associations qui se battent pour que la vérité soit entendue et pour que la Tchétchénie soit soutenue.
Voici quelques sites intéressants:


COMITE TCHETCHENIE:

Etudes Sans Frontières TCHETCHENIE:
http://www.esf-tchetchenie.org/taxonomy/term/10

Anna Politkovskaïa, une des rares journalistes à dénoncer la situation en Tchétchénie
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-821281@51-821230,0.html


Primée à l'étranger, notamment par le Pen Club International et en 2003 par le prix du Journalisme et de la Démocratie de l'OSCE, Anna Politkovskaïa avait publié plusieurs livres, dont Voyage en enfer. Journal de Tchétchénie, qui avait eu un large écho lors de sa sortie en 2000 en France. Rare journaliste russe à couvrir encore la deuxième guerre de Tchétchénie, lancée par Moscou en octobre 1999, elle écrivait régulièrement dans le bi-hebdomadaire Novaïa Gazeta de longs articles dénonçant les assurances de normalisation en Tchétchénie du président Vladimir Poutine.
Très critique de la politique de Moscou dans le Caucase mais aussi plus largement du tournant autoritaire pris par M. Poutine, cette femme de 48 ans aux cheveux poivre et sel et au verbe acéré venait de publier La Russie selon Poutine, paru au printemps en France.

Pour Amnesty International, comme pour de nombreux observateurs en Russie, Anna Politkovskaïa a été "visée en raison de son travail de journaliste témoignant des violations des droits de l'Homme en Tchétchénie et dans d'autres régions de Russie". L'organisation internationale "appelle les autorités russes à enquêter sur son meurtre de façon minutieuse et impartiale". "Il est évident que la première version qui vienne à l'esprit est celle d'un meurtre lié à ses activités professionnelles", estime lui aussi Vitali Tretiakov, rédacteur en chef du journal Moskovskie Novosti.

Détenue en Tchétchénie

"Elle ne disait pas se sentir menacée", selon Tatiana Lokchina, directrice de l'ONG Demos et spécialiste du Caucase, qui venait de participer à une conférence sur la Tchétchénie à Stockholm avec Mme Politkovskaïa, invitée fréquemment à des colloques à l'étranger.

Alors qu'elle se rendait en avion à Beslan pour couvrir la prise d'otages en septembre 2004 dans une école de cette ville du Caucase par un commando pro-tchétchène, la journaliste avait été victime d'une intoxication. Elle avait accusé les autorités d'avoir empoisonné le thé qui lui avait été servi à bord.

En février 2001, cette lauréate de la Plume d'or (prix de l'Union des journalistes de Russie) avait été détenue plusieurs jours par les forces russes en Tchétchénie, une arrestation qu'elle avait liée à son enquête sur un centre de détention de l'armée."Pour la Tchétchénie, c'est une grande tragédie, c'était une des dernières journalistes à couvrir la guerre, à rapporter avec constance les violations des droits de l'Homme", a souligné Mme Lokchina, évoquant ses articles sur les abus commis par les forces fédérales russes mais aussi par les milices redoutées de Ramzan Kadyrov, l'homme fort de Moscou dans la république du Caucase.

"Elle critiquait beaucoup Kadyrov, elle était l'une des rares à se le permettre", relève Mme Lokchina. Son dernier article dans Novaïa Gazeta, au début du mois, intitulé "Entente punitive", évoquait la terreur menée par les milices de Ramzan Kadyrov.

Sunday, October 08, 2006

Ramadhan Time

Aceh: Tsunami & Conflit

Voici des extraits d un article que j'ai ecrit pour la newsletter de l ONG pour laquelle je travaille, afin de vous donner une idee du contexte.

" Du fait de l’exceptionnalité et l’ampleur de la catastrophe, de son côté terrifiant et aveugle, les caméras se sont braquées sur la destruction de la vague géante en oubliant les spécificités locales. Pourtant, la vie existait avant que le tsunami dévaste les côtes, et nous ne sommes pas face à une même réalité entre la Thaïlande et Aceh… la région d’Aceh est déchirée par une guerre civile depuis 30 ans entre le GAM, groupe armé indépendantiste, et l’armée indonésienne et ses tristement célèbres milices. Au milieu du conflit, une vie quotidienne s’organise depuis 30 ans. Une vie de tous les jours, anonymes, ponctuée par les barrages de l’une ou l’autre des parties, par les balles qui sifflent, aveugles, les humiliations quotidiennes, les tortures, la peur, la délation, le deuil, l’incertitude du lendemain. On va au marché du village voisin, situé à 1,5 Km par la route principale à 15 dans une voiture, afin de ne pas passer seul et à pied devant le poste de l’armée. Il s’agissait avant le tsunami de ce quotidien là, où la moindre activité banale devient compliquée, où sa survie et celle de sa famille est mise en jeu… pendant 30 ans.

Le tsunami qui a dévasté Aceh, (...), a été terrible. La vie a été bouleversée, les liens sociaux anéantis. Il n’y a personne qui n’ait perdu des amis proches et de la famille directe. Les repères sociaux, géographiques et physiques ont été démolis ( +/- 50% de la population décédée à Lhoong, 24 villages littéralement rasés, la côte mangée par la mer, les champs détruits).

Triangle GH a implanté en février 2005 à Lhoong le programme psychosocial orienté sur la reconstruction du lien social, focalisé comme les autres organisations d’aide internationale sur le tsunami et ses conséquences. La reconstruction des personnes en encourageant le lien social est un travail de longue haleine que le bailleur a été prêt à accompagner, en donateur compréhensif des réalités du terrain. Le 1er volet du programme social s’est déroulé dans un contexte d’urgence et de chaos. En un an et demi, ont pu se mettre en place des activités diverses :

· Activités avec les enfants : dépasser le trauma, développer l’enfant

· Formation professionnelle (couture, cuisine, électricité, mécanique, informatique, menuiserie) : re-diffuser les savoir-faire perdus avec les disparus du tsunami

· Relance de 2 groupes de chants et danse traditionnels : re-former les groupes avec les survivants, retransmettre la culture locale, retrouver ses repères culturels et identitaires

· Cinéma dans les baraques : créer des moments récréatifs partagés par la communauté

· Relance des groupes Arisan (sorte de « tontine » indonésienne, groupe d’épargne-crédit traditionnel)

· Soutien à des projets communautaires (matériel de déblaiement de terrain, pâtisserie/boulangerie communautaire, …)

Des activités toutes caractérisées par un même dénominateur commun : agir ensemble, se projeter dans une activité communautaire, se resituer dans le groupe => reconstruire le lien social.

Ce premier projet psychosocial s’est focalisé sur le contexte d’urgence, par nécessité.

En juin 2005, le conflit s’achève à Aceh, Aceh obtient à terme une autonomie, une atmosphère de paix s’installe. Le trauma immédiat au tsunami est moins prégnant, ceux du conflit, plus profonds, moins évidents, non exprimés jusqu’à maintenant refont surface.

Ainsi le second programme psychosocial sur Lhoong est il la continuité du premier tout en s’adaptant aux problématiques nouvelles qui surgissent. L’enjeu de ce programme est double.

(1) Il s’agit d’abord de poursuivre les activités du premier programme psychosocial en orientant sur le post conflit : encourager les dynamiques sociales et de solidarité entre les villages. La base de la vie détruite par le tsunami s’est reconstruite, mais elle se reconstruit en fonction de ce qu’il y avait avant : un quotidien de peur, de délation, de rumeurs, cloisonné par village si ce n’est par maison. Pourtant, l’environnement a changé : climat de paix, ouverture aux autres régions, au reste du pays, aux pays voisins, à l’international. Il s’agit donc d’accompagner la reconstruction d’un lien social effrité, rabougri par 30 ans de conflit inexistant pour les médias internationaux.

Les activités du 1er programme se poursuivent, s’adaptent à la nouvelle problématique et se diversifient. Exemples : intégration à la formation cuisine d’une formation informatique et aux bases de comptabilité ; la production de la formation couture est pour la communauté : pour tel ou tel groupe traditionnel, uniformes pour les orphelins de tel ou tel village, Cinéma éducatif dans les écoles…

(2) Le 2nd enjeu est de préparer sa sortie. Il serait dommage de quitter Aceh après 2 ans et demi de programmes psychosocial quand on sait que le temps de la reconstruction sociale est long. Il serait très regrettable de partir et laisser un vide que l’on a comblé au lendemain du tsunami. Un programme psychosocial ne s’implante pas en 6 mois, et ne peut se terminer brusquement sans une sortie préparée. Le bailleur a accepté de financer le second programme psychosocial qui prépare la sortie de TGH de Lhoong.

Les activités Enfants, de Formation Adultes et de Micro Finance, rassemblé en un Centre de Ressources Communautaires seront reprises petit à petit par les locaux : par une association locale gérée par le staff locale de TGH pour la formations et les activités Enfants d’une part, et par une Coopérative de Finance gérée par des membres issus des groupes Arisan du 1er programme d’autre part.

Non seulement, ce programme psychosocial aura pu décliner sous différents angles la reconstruction des personnes et du lien social : des animations Enfants à la Micro Finance en passant par la formation professionnelle pour les adultes et le soutien de groupes culturels ; mais il aura eu aussi la chance et le temps de préparer sa sortie pour une durabilité du soutien psychosocial apporté dans le contexte d’urgence."

Sunday, October 01, 2006

US: loi votée: légalisation de l'emprisonnement arbitraire?

George Bush impose sa loi sur le traitement des "ennemis combattants illégaux"
LE MONDE 29.09.06

Après un semblant de bataille autour du principe d'habeas corpus, qui stipule que nul ne peut être détenu indéfiniment sans procès, le Sénat américain a adopté, jeudi 28 septembre, la loi sur la détention et le jugement des prisonniers de la "guerre antiterroriste".
Déjà approuvé la veille par la Chambre des représentants, ce texte apporte plusieurs changements fondamentaux au droit américain. Pour la première fois depuis la deuxième guerre mondiale, des tribunaux militaires vont être créés pour juger des civils. Appelés "commissions militaires", ils sont composés de militaires qui peuvent, s'ils le jugent utile, prendre en considération des confessions obtenues par la force.

La loi donne, pour la première fois, une définition du terme d'"ennemi combattant" forgé par l'administration Bush, en 2001, pour qualifier les suspects arrêtés. Elle en fait maintenant des "ennemis combattants illégaux" (unlawful enemy combatant) comme pour se rapprocher de l'unique division reconnue par le droit international entre combattants légaux (les armées) et illégaux. La définition est élargie. Des étrangers soupçonnés d'apporter un "soutien matériel" aux terroristes sont passibles des commissions militaires, même s'ils résident aux Etats-Unis.
L'habeas corpus, ou droit de contester toute détention préventive devant un juge, est suspendu pour les étrangers accusés de terrorisme. Selon l'avocat constitutionnaliste Neal Katyal, c'est la première fois, en un siècle et demi, que
"le Congrès introduit une discrimination entre les citoyens et les étrangers dans le recours à la justice". Le vote du Sénat, obtenu par 65 voix contre 34, met fin à une bataille de plusieurs semaines au Congrès. La majorité républicaine était pressée d'obtenir un vote avant la fin, vendredi, de la session parlementaire. Le président Bush est encore venu, jeudi matin au Capitole, presser les sénateurs républicains. A quarante-cinq jours des élections législatives, les démocrates n'ont pas eu le coeur de lancer une manoeuvre d'obstruction. Douze d'entre eux ont même approuvé la loi, comme l'avaient fait trente-quatre de leurs collègues, la veille, à la Chambre des représentants. Le débat s'est concentré sur l'habeas corpus. "Nous allons être traités de tous les noms, de "défaitocrates", de gens qui se préoccupent plus des droits des terroristes que de la protection des Américains", a plaidé Barak Obama, l'une des figures du Parti démocrate. Mais "au lieu d'éliminer l'habeas corpus, un droit vieux de sept siècles, nous aurions pu donner à l'accusé une chance, une seule, de demander au gouvernement pourquoi il est détenu et ce dont on l'accuse", a-t-il ajouté. Les démocrates avaient négocié douze heures de débats et la possibilité de présenter quelques amendements. Hillary Clinton est intervenue pour tenter de faire passer une clause obligeant à revoir la loi dans cinq ans. "Maltraiter les prisonniers encourage la radicalisation", a-t-elle averti. John Rockefeller a réclamé un contrôle plus strict du programme de détentions secrètes de la CIA, qui peut désormais se poursuivre en toute légalité. Tous les amendements ont été rejetés. La base militante a été déçue de voir le Parti démocrate "capituler". Mais l'état-major a manifestement fait le calcul que la Cour suprême aurait probablement de nouveau à arbitrer, comme elle l'a fait en juin. Selon la Constitution, le recours en habeas corpus",
"le Congrès introduit une discrimination entre les citoyens et les étrangers dans le recours à la justice". Le vote du Sénat, obtenu par 65 voix contre 34, met fin à une bataille de plusieurs semaines au Congrès.
La majorité républicaine était pressée d'obtenir un vote avant la fin, vendredi, de la session parlementaire. Le président Bush est encore venu, jeudi matin au Capitole, presser les sénateurs républicains. A quarante-cinq jours des élections législatives, les démocrates n'ont pas eu le coeur de lancer une manoeuvre d'obstruction. Douze d'entre eux ont même approuvé la loi, comme l'avaient fait trente-quatre de leurs collègues, la veille, à la Chambre des représentants.
Le débat s'est concentré sur l'habeas corpus. "Nous allons être traités de tous les noms, de "défaitocrates", de gens qui se préoccupent plus des droits des terroristes que de la protection des Américains" , a plaidé Barak Obama, l'une des figures du Parti démocrate. Mais "au lieu d'éliminer l'habeas corpus, un droit vieux de sept siècles, nous aurions pu donner à l'accusé une chance, une seule, de demander au gouvernement pourquoi il est détenu et ce dont on l'accuse" , a-t-il ajouté.
Les démocrates avaient négocié douze heures de débats et la possibilité de présenter quelques amendements. Hillary Clinton est intervenue pour tenter de faire passer une clause obligeant à revoir la loi dans cinq ans. "Maltraiter les prisonniers encourage la radicalisation", a-t-elle averti. John Rockefeller a réclamé un contrôle plus strict du programme de détentions secrètes de la CIA, qui peut désormais se poursuivre en toute légalité. Tous les amendements ont été rejetés.
La base militante a été déçue de voir le Parti démocrate "capituler". Mais l'état-major a manifestement fait le calcul que la Cour suprême aurait probablement de nouveau à arbitrer, comme elle l'a fait en juin. Selon la Constitution, le recours en habeas corpus
ne peut être suspendu qu'en cas de rébellion ou d'invasion. Le républicain Arlen Specter a déposé un amendement pour le rétablir. Un autre républicain, le sénateur Gordon Smith, de l'Oregon, a eu les mots les plus durs. "La détention permanente d'étrangers nuit à notre intégrité morale. Le pouvoir de détenir des gens sans avoir à produire de cause est un outil de despotisme", a-t-il affirmé.La majorité n'a rien concédé. Elle a plaidé que les juges n'avaient pas "à prendre des décisions touchant à l'armée en temps de guerre". Lindsey Graham a affirmé que les détenus de Guantanamo encombraient les tribunaux de demandes futiles : "Un dictionnaire, du courrier plus rapide". La sénatrice Dianne Feinstein leur a rappelé qu'un certain nombre d'innocents étaient passés par Guantanamo.Le président entend promulguer la loi très rapidement. La gauche le soupçonne de vouloir organiser la mise en place du procès du cerveau des attentats du 11-Septembre avant les élections du 7 novembre.
Corine Lesnes - Article paru dans l'édition du 30.09.06"

Friday, September 29, 2006

Malaisie : le pays de toutes les discriminations !

Penang, île malaise où y en n'a pas, est un endroit fait pour le tourisme du Fun, des grands hôtels, des petits hôtels, des pancartes prometteuses de grands frissons et de sensations fabuleuses, de plongées sur des coraux de rêves, du meilleur poulet tandoori du pays, du plus grand bouddha allongé d’Asie du sud est (après les 2 autres plus grands allongés d’Asie du Sud Est mais c’est écrit en tout petit), la bière la moins chère du continent, blablabla…
C'est aussi un endroit où vivent ensemble des chinois, des malais, des indiens, en bonne intelligence semble-t-il, dans le respect de leurs cultures (musulmans, hindous, bouddhistes, confucéens, méthodiste, baptiste, adventiste…) et de leurs langues différentes (malais, hindi et des dialectes de leurs régions d origine, mandarin, cantonais, anglais). Tout ça a l’air de bien se passer et de bien se vivre ensemble, la vieille chinoise parle an anglais dans le bus au très vieux musulman et cède sa place gentiment mais ne s’assiéra pas à côté. Il y a des couples mixtes, mais ils ne sont pas légions non plus, il n’y a pas de réel ghettos, mais des quartiers à dominance quand même, et des lycées « pour jeunes filles chinoises », des écoles « couvent protestant »… On vit ensemble, on se mélange, mais pas trop quand même.
D’ailleurs nous avons vécu deux moments incontestables de discriminations négatives !
1/ A l’ambassade d’Indonésie, le garde (indien et hindou) refuse de me laisser entrer car je porte un short… Pourquoi ? Musulman ? Ramadhan ? Nous argumentons vivement car j’ai en fait un short ¾, qui cache les genoux, comme le précise les codes musulmans : il faut cacher les genoux (même si cela ne concerne que les musulmans en théorie). Il cède devant une argumentation persuasive qu’il ne comprend pas du fait de nos insuffisances linguistiques réciproques. 10 minutes plus tard entre un australien blond au yeux bleu, entouré dans un sarong pour cacher son short… il n’a apparemment pas convaincu… 10 minutes plus tard, entre un chinois avec un short ras-le-testicule type athlétisme… Et lui on lui a rien dit je parie. DISCRIMINATION !
2/
Nous allons nous balader dans un grand jardin botanique, réputé pour la nombreuse population de macaques. Juste avant d’entrer nous ne résistons pas à prendre une glace faite maison, 20 mètres avant. Nous pensions faire une promenade romantique, bras dessus bras dessous, petits oiseaux, gazon et violons. AHA illusion ! A peine avions nous fait deux pas dans le parc, que nous apercevons un singe, puis deux « Oh qu’ils sont mignons » et je porte la glace à mes lèvres. Les deux singes se figent, nous fixent puis commencent à avancer vers nous. Nous nous figeons, nous les fixons aussi, mais tandis que dans leurs regards grandissent l’avidité et l’agressivité, dans le notre c’est la compréhension de la situation, et une légère panique. Les singes courent vers nous, nous reculons, Emily sautille, je fais une tentative d’attaque feintée peu audacieuse pour voir si ça les impressionne, pas convaincant du tout, je rebrousse aussi comme une fillette. Le gardien nous sauve en criant, la tatane dans la main bien levée. Les singes fuient à distance raisonnable du gardien mais nous guette. Nous finissions notre glace à l’abri, et commençons enfin notre promenade romantique narguant les deux singes. A ce moment là une jeune malaise passe mangeant des morceaux de fruits sur une broche… Et les singes ne mouftent même pas… DISCRIMINATION !


News from Penang, Malaysia


Hello everyone,

Here we are in Penang, enjoying the crazyness and diversity of this city. Penang is a mix of Malay, indian and chinese cultures, all mixed together with giant chop sticks.
We were also able to meet Amna Maulida the day we arrived. Amna is the little girl we have been trying to help. She has leukemia and her family is struggling to pay for her medical treatment. Visiting a child section in a public malaysian hospital is quite an experience. Children with leukemia and other cancers are al together in a big room, no privacy and no separation whatsoever. I remember visiting my friend Adam in the USA when he had leukemia: here, no one asked us to wash our hands, and the open door of the room leads to the busy and noisy penang street. Nevertheless, I was able to talk to Amna's doctor, and realized how quickly we need to act. We really need to take this to a next level.
For those who are in the USA, and for our friends in France, there are in both countries people who are helping us raise money. A dollar or euro for us means nothin. Here it is a night in a hotel for Amna's dad. Please contact me if you think you can spare a little. Send me an email or leave a comment on this blog. I will keep on posting the evolution of Amna's situation. For now she is back in Banda Aceh for a week, eventhough this is really not a good idea. Her risk of getting an infection are high, but her parents clearly understand she is not to get out of the house..The next moove is to organise a trip for her three sisters to come to Penang to do the comptaibility test for Amna's transplant. We need all the help we can.
To end on a nicer note, the beaches here are beautiful. Yesterday saw abel and I lying down on white sand thinking about nothing but the sun burning our skin. Mor epictures will be posted once we get back to Aceh.
Sampai Jumpa!
Emily

Friday, September 22, 2006

SAY NO TO CONSERVATIVE ISLAM

The Jakarta Post, Wednesday, August 30, 2006

SAY NO TO CONSERVATIVE ISLAM
By: Aguswandi, Banda Aceh

If ever there was a discourse about "them and us" in Indonesia, it should be about "them" who want to promote conservative Islam through sharia that oppresses women and is antidemocratic and against multiculturalism, and "us" who want to promote civil Islam, secular democracy and a multicultural, cosmopolitan society. Those of us in the "us" category have to take a stand on this now before it is too late. We have to parade our views, demonstrate and speak out immediately and clearly against "them".

Indonesian Islam has been unique in its compatibility with democracy. It has been celebrated for its moderation in contrast to the conservative, extreme version that is practiced in the Middle East. Despite being in majority, Muslims in Indonesia have lived happily side by side with Indonesians of all other religious beliefs.

However, that might not be the case in the future. It is already not the case in some parts of Indonesia. Now, as in many other parts of the Muslim world, Islam is under threat from the tidal wave of "Arabization" and conservatism. If we do not stop it now, this growing conservatism will result in our religion becoming a tyranny of the majority Muslims against the minority non-Muslims or even a tyranny against mainstream Muslims.

This is a critical moment for the future of the unique and moderate Indonesian version of Islam. It is now time for moderate Muslims, in alliance with the democratic and human rights movement in Indonesia, to speak out against "them". It is time for "us" to voice our loud support for civil and moderate Islam, to defend secularism and the multicultural society of Indonesia.

It is time to combine all of this with our work to build democracy and human rights in Indonesia. This is not about echoing what the west says. It is not about appeasing western pressure on the Muslim world. It is about what kind of future society we want to have.

We cannot let the rise of conservative Islam continue unchecked; it will be too late to deal with it later. In future, the subject could become too risky to touch; it could become impossible to find the space to debate it.

They are not winning yet, but the space is already constrained. Anybody who speaks out against "them" is accused of and perceived as anti-Islam. Foreigners who say something about sharia are regarded as Islamophobes. Women who speak out about sharia's discrimination against women are easily dismissed as western-influenced feminists. The only possible challenge can come from male Muslims who still face the risk of being seen as bad Muslims.

Before it's too late, we have to take that risk. Aceh's implementation of conservative sharia law should be a lesson for everyone. We should not repeat our failure to engage and deal with sharia and conservative groups, as we did in Aceh. Many of us failed to realize how Islam in Aceh was being exploited by conservative groups to promote something new, a different type of Islam that oppressed women, restricted freedom of speech, imposed a strict code of conduct and behavior that was against the local tradition and the nature of Islam itself.

When sharia in Aceh was still a discourse, the Acehnese did not express their disagreement clearly enough. Many people did not want to say anything publicly for many reasons, including fear. Many Indonesians were ignorant about what was proposed. Now it is being implemented as
the law, it is too late and too difficult to even challenge. The lesson here is do not play with time or it will become too late.

We need to do something about this now. This is an elephant in the room that cannot be ignored. The elephant will take and has taken victims in some parts of Indonesia, especially in Aceh. It will cause more harm later to the development of the country. It will harm the development of democracy. It will interfere with economic recovery. It will create a very bad image for everyone. This is the last thing anyone should want to happen to Indonesia right now.

There is no other option, but for all of us to build alliances against conservatism. An axis of anti-extremism and conservative Islam has to be built. We should reject any attempt to intimidate and restrict the debate. We have to challenge the promotion of conservative Islamic values.

We should not be silent anymore. The time has come for us to speak out against "them" loudly and clearly. We cannot wait for the future impact. All the accusations of being anti-Islam, Islamophobia, being sympathetic to the west, etc., should not deter us from discussing the bigger issues that will have an impact on our society. It is still not too late to do things better. The stakes are high: if they win, everyone here will be a mullah, but if we win, everyone will be a democrat.
(The Jakarta Post, Wednesday, August 30, 2006)
The writer is a human rights advocate. He can be reached at
agus_smur@hotmail.com.
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Sunday, September 17, 2006

Journee normale a Lhong....

Commencant par des activites pour enfant, on enchaine par une balade dans la jungle... etant perdus je tente l impossible et escalade un arbre qui faisait au moins dix metres de haut.... grace a mes efforts de super-heroine (et pendant qu'Abel et Erwin se debattaient avec une famille de crocodile dit "tueurs feroces"), nous reperons la route... Pour nous remettre de nos emotions, petit coucher de soleil a Saney, village de Lhong... Les pecheurs sortent, Abel retrouve ses amis locaux... la vie est belle..
A bientot
Emily


Saving Amna

I have not yet found my dream job at the UN.
Nevertheless, I am keeping very busy over something not less important: Amna Maulida. Amna Maulida is a ten year old little girl from Banda Aceh that has been diagnosed last month with Leukemia. Hearing from Abel's assistant Erwin that I had had some previous experience with this illness, the father, Rizal, asked if we could meet. After hearing their story I decided to help. For the past week and a half I have been trying to organize fundraising in several different countries. Amna is very sick, and is not receiving the treatment she should. She is in a hospital in Malaysia, and has already been mooved twice to cheaper facilities. She will be needing a bone marrow transplant, so we are also working on contacting organizations that could offer her the operation abroad (USA or Europe).
I will keep you informed about her condition, and what we have managed to do. I will also try to post a file I have put together concerning the whole thing.

Until next time....

Monday, September 11, 2006

1iere BD

Matons le Geant Routine!

Etre plongé dans un autre univers, casser les routines, s’obliger à prendre une route autre que celle que l’on connait au quotidien. Faire autre chose que ce que l’on fait d’habitude. On est tous amené à le faire, avec une radicalité plus ou moins forte, une durée plus ou moins longue. Changer de cafetière, en acheter une électrique alors qu’on en utilise une bonne vieille peut être un changement radical. Partir en voyage un peu au-delà des frontières que l’on connaît, où les autres gens parlent une langue que l’on maitrise à peine ou pas du tout en est une autre forme. Y travailler aussi.
Se confronter à l’inconnu est quelque chose de particulièrement effrayant. On ne sait pas où on va. On saute du plongeoir de 10 mètres en s’obligeant à sauter alors que tout notre for interieur nous y retient. On se lance sur une scène d’improvisation théâtrale sans n’avoir aucune idée de ce que l’on va dire, comment, dans quel décor imaginé avec quel personnage devant un public qui attend quelque chose. On prend l’avion seul pour un pays dont on sait pertinnement que l’on ne connaît ni la langue ni vraiment la culture. La seconde où le pied décolle du plongeoir, la seconde où le thème est lancé et les lumières de la scène allumées où l’on se tient bien droit, attentif au thème lancé, les 11 heures d’avion avant d’arriver dans le pays lointain, sont autant de temps d’une intensité immense. Une poussée d’adrénaline, qui fait battre le cœur à tout rompre, puis une sensation de bien-être dans tout le corps, d’absolu. Le temps est arrêté, la notion de temps même n’a plus de sens. On est là, point, à se sentir vivant de partout.

Puis le moment de l’aventure (la durée du saut, la durée de l’improvisation jouée, la durée du voyage ou de l’expatriation) est un moment extraordinaire. On est poussé dans ses retranchements. Rien ou peu de ce que l’on a appris auparavant dans son quotidien va aider le temps de cette aventure. Tout est remis en cause. Tout est ré-ajuster, à repenser. Certes, l’analogie avec le saut du plongeoir de 10 mètres ne fonctionne plus dans ce cas, puisque l’on est passif on n’a qu’à se laisser tomber… mais le moment est intense, chaque sens est en crise, et le sentiment de se sentir vivant est aussi fort.

Le temps de l’improvisation ou de l’expatriation est un moment où l’on se sent vivant. Pourquoi ? Parce que l’on est remis en question en permanence, mille fois plus que dans notre quotidien normal. Même pour le plus exigeant des individus le quotidien et la répétition est le plus fort des anihilants, une routine bien huilée aura raison de la tête brûlée. Je ne fais pas exception à la règle. C’est humain. La première chose que je met en place en arrivant comme sédentaire dans un pays étranger, c’est de me construire une nouvelle routine, ne serait ce que temporaire, pour aménager des temps sans réflexion, sans observations, afin de reposer les sens et le cerveau.
Et pourtant accepter de partir, de quitter le confort de la routine est le meilleur moyen de ne pas laisser les sens et l’analyse s’atrofier, de ne pas laisser un corps vieillir sans toutefois vivre. Le pas est toujours coùteux, affectivement, physiquement parfois, moralement certainement. Car après tout suivre ce que l’on connaît déjà c’est se garantir des risques, du danger puisque cela est maitrisé, encadré dans un emploi du temps et des habitudes. Ce qu’il arrive de pire au train train quotidien est de ne pas arriver à l’heure une fois de temps en temps, et cela nous met déjà dans des états pas possibles, il est cependant très rare qu’il sorte des rails… et c’est sécurisant.
Et pourtant, je ne me suis jamais senti aussi vivant que pendant un spectacle d’improvisation, qu’en partant seul dans un pays où je ne maitrise rien.
Bien entendu la routine reprend le dessus petit à petit avec le temps, comme par exemple après 10 mois en Aceh (l’environnement politique et tectonique se stabilisant). Il reste le quotidien du travail humanitaire/développement qui donne à chaque semaine son lot d’imprévus à gérer. Car, finalement, le travail humanitaire se résume à ça : gérer l’imprévisible d’un projet pourtant bien ficelé sur le papier, mais oubliant la réalité de la région soumise à l’instabilité, qu’elle soit politique, militaire, naturelle, sociale, sanitaire, souvent les 5.
En quelques mots, combattez le Géant Quotidien, sous ces airs rassurant et bonhomme, il vous cajole, vous endort et vous mange tout cru avant que n’ayez le temps de le réaliser. Mettez vous « en danger » et sentez vous vibrez de tous vos pores.

Mais gardez votre bonne vieille théière qui va directement sur le gaz, c’est plus écolo que la théière électrique…

Emily in Aceh

Sunday, September 03, 2006

Waking up in Banda Aceh

So here we are, alive and well in Banda Aceh, Indonesia.
I arrived a few days ago; Abel has been working here for several months now with a French NGO, Triangle Generation Humanitaire. He is their Psyco-social/ Microfinance Project Manager; I am a jobless graduate struggling against the hot weather and mosquitoes.
We hope you can find on this blog stories to share, pictures to dream about, and thoughts to exchange. There is a lot to say about such a beautiful place; about such a highly concentrated international presence (UN, NGOs...); and about every-day life.
see you soon...