Saturday, April 28, 2007

Visages d'Aceh / Faces from Aceh







Moisson & Mousson

Il s'agit de la meme prise de vue.
Both pictures were taken from the same angle.


PSG d'Aceh

Anecdote : la carte d’identité indonésienne (suite)

Qu’est ce que cela nous dit sur l’Indonésie, ou du moins sur Aceh : que l’enregistrement à l’état civil est un beau bordel, une grande usine a gaz et/ou une grande fumisterie.

À quoi cela donne droit ? À moi rien. Mais imaginons que je sois métisse arabe, chinois, indien ou indonésien comme l’était ma collègue de terrain auparavant, et que je parle couramment indonésien, qui n’est pas la langue la plus difficile du monde. Alors dans ce cas-là je pourrai faire illusion avec ma KTP en poche, je serais en mesure de me marier, d’avoir des enfants indonésiens, de posséder légalement un terrain… Peut-être même pourrais-je obtenir un passeport indonésien, un permis de conduire, adopter un enfant indonésien… Pour un peu que je paye quelques euros à un chef de village, je pourrai même être enregistré comme électeur.

En creusant, je me suis rendu compte que tout ce qui est lié à l’enregistrement civil est concentré essentiellement dans les mains du chef de village. C’est lui qui atteste qu’untel ou untel est bien de son village, d’origine, de résidence ou de mariage. Tant et si bien qu’un ami indonésien m’a affirmé pouvoir avoir 3 KTP : une de son village d’origine, une du village de sa femme, une de son lieu de résidence à la ville. Un autre ami indonésien m’a montré ses 2 cartes d’identité, où il n’y avait même pas les mêmes données : la date de naissance était différente.

Ayant un peu travaillé sur ce thème avec Amnesty International, imaginons un peu les conséquences d’un tel système, qui est resté largement fondé sur le "communautaire", soit le chef du village.

Une famille qui s’est disputée avec son chef de village et/ou avec le pak Camat local, ne peut plus faire ses papiers officiels : acte de naissance, livret de famille, carte d’identité… Et ne peut donc prétendre à rentrer dans une économie formelle avec contrat (et être protégé légalement), et ne pouvant bénéficier d’un contrat de travail formel, ne peut donc souscrire à une assurance-santé pourtant obligatoire légalement. Il ne peut donc obtenir la lettre qui lui donnerait droit aux allocations sociales s’il en avait le droit. Ses enfants peuvent aller à l’école, tant qu’il s’agit de l’école locale, mais quid des études secondaires ou supérieures ? Et je ne parle pas des problèmes fonciers qui pourraient surgir.

Je connais un tel cas sur le terrain. La solution qu’il a trouvée est d’aller directement au bureau du gouverneur qui signe directement ses demandes à la place du pak camat. Cela implique toutefois de posséder les réseaux qui permettent d’atteindre le gouverneur, et de pouvoir se rendre à la ville.

Je ne préfère même pas imaginer les conséquences sur le trafic d’enfants et la prostitution.


En tout cas, j’ai ma KTP indonésienne. Et cela ne sert à rien. Sinon a l'exhiber avec fierté a mes amis indonésiens. C'est aussi un beau cadeau, hélas révélateur d'un système critiquable.

Anecdote: La carte d’identité indonésienne

Le programme de développement dont j’ai la charge se déroule à l’échelle d’un sous district, c’est-à-dire sur 28 villages étalés sur une côte de 20 Km. Notre ONG est arrivée 2 mois après le tsunami, et malgré cela, une des rares a déjà intervenir sur ce sous-district, la seule à intervenir avec un angle psychosocial. Ce programme psychosocial s’est ensuite élargi à un programme de micro-crédit mais toujours avec un fort angle psychosocial. Comme le terme Psychosocial est utilisé à toutes les sauces, je vais préciser en disant qu’il s’agit d’un programme intégré, participatif, visant à rétablir le lien dans l’activité économique, éducative et sociale de la communauté pour un développement humain durable et pacifique. Là, tout de suite, ça vous parle beaucoup plus...

Toujours est-il que du fait de notre longue présence et notre crédibilité auprès des communautés du sous-district et des autorités locales, d’une réelle écoute de terrain, nous entretenons un réel lien avec la population et les autorités locales. Tant et si bien qu’on nous a offert de nous faire faire notre « carte d’identité locale » (KTP), après une boutade lancée au Pak Camat (équivalent préfet du sous-district).

Résultat, me voilà un jour dans le bureau de l’administration locale. Le fonctionnaire, dans son bel uniforme beige à écusson du service public, nous accueille avec un grand sourire. Il avait été mis au courant avant par son supérieur. Il nous invite dans la pièce à côté, exiguë à souhait. Il sort un beau formulaire papier et prend place derrière un petit bureau, croulant sous le poids d’une énorme machine à écrire, un monstre en acier noir des années 70 fière de ses 5 bons kilos. Il y a bien 2 nouveaux ordinateurs généreusement donnés par l’Australie, mais les fonctionnaires ne sont pas vraiment formés et, de toute façon il n’y a l’électricité au compteur que la nuit. Et vous pensez bien que les fonctionnaires indonésiens au niveau local ne font pas d’heures sup’. Ne soyons pas mauvaise langue sur l’aide australienne, ils ont aussi fourni un générateur à essence suffisamment puissant pour 2 ordinateurs et une imprimante ! Autant Emily fonctionne au Nutella et l’âne à la carotte, autant un générateur à essence fonctionne à l’essence, y a rien à y faire. C’est comme les voitures, on a beau leur dire « Allez Titine, plus que 10 Km, tiens le coup ! », si vous n’êtes pas dans une descente, cela ne sert à rien d’implorer qui que ce soit. Pas d’argent, pas d’essence, pas d’électricité, pas d’outil informatique. C’est bête comme chou. Et c’est là que la machine à écrire est utile.

Le fonctionnaire glisse le formulaire dans les mâchoires en acier de la machine, tripote 2-3 boutons pour régler le bazar, place ses grands doigts et lève le nez :

Nom ? Jusque là tout va bien. Ça clique de façon appliquée, méthodique, scolaire. Clic, clic !

Adresse ? clic, clic, clic, rattle !

Occupation ? clic, clic, clicclic, rattle !

Religion ? … Religion ????

Ben oui quoi Religion, c’est pas compliqué, y en a 4 : Musulman, Bouddhiste, Hindouiste, Chrétien!

Devant l’air dubitatif du fonctionnaire indonésien, l’œil étonné, la moustache interrogative, le rictus amusé par cet étrange étranger qui ne sait même pas sa religion, la honte de sa mère, je cherche une réponse. Je balbutie un vague « athée ? agnostique ? » en français, autant dire que ça va pas faire avancer les choses. Je tente avec un air faussement assuré « Humaniste » après avoir hésité avec « Zoroastre » pour le décalage. Le dubitatif devient incompréhension. Je me lance dans une courte tirade expliquant qu’il s’agit d’une religion en France (pour faire court, parce qu’on n’allait pas y passer la nuit non plus hein). Ma réponse ne rentre pas dans les 4 choix possibles officiels, toutefois son hésitation est balayée par la délicatesse envers l’hôte étranger. La religion, c’est sacré, on ne peut pas discuter la foi toutes les fois. Et puis lui non plus n’a pas envie d’y passer la nuit hein.

Cliclic clic clic, rattle ! rattle !

La carte d’identité est prête, on la sort de la machine, on y colle la photo, on y appose la signature, et 15 jours après j’ai ma carte d’identité (KTP) avec signature du CAMAT, du chef de la police locale et du chef de la caserne locale.

Anecdote: Mariage d'Aceh 2

Siti Junah une jeune femme de 22 ans des villages d’Aceh n’a pas de petit ami. Elle est pourtant très jolie, autant aux yeux d’un Européen que d’un Indonésien. Lors du tsunami, elle a eu la chance de ne pas perdre de membres de sa famille directe, chose exceptionnelle, sachant que son village a été rasé. Toutefois, elle a perdu tous ses amis en quelques instants. La plupart des gens de son age du village sont morts du fait du tsunami, et dans un Aceh en guerre depuis 30 ans, on n’a pas d’amis en dehors du village. Après le tsunami, elle a habité avec sa famille dans un autre village, où elle a eu énormément de mal à s’intégrer.Elle est jeune, jolie, elle est aussi institutrice auxiliaire: une rivale dangereuse pour les jeunes filles locales ET pour les femmes déjà mariées. Il faut dire aussi qu’elle si prend bien pour faire tourner les têtes, mais il s’agit d’une attitude de défense. Finalement, à force de faire le gros dos, d’enseigner aux petits du village à l’école et à fonder un groupe de danse traditionnelle avec les enfants, elle gagne à ce que les femmes du village la tolèrent.
Depuis 2 semaines, elle affiche un air triste et résigné sur son visage, alors qu’on a l’habitude de la voir forte en gueule, souriante, rebelle, parfois drôle parfois à la limite de la méchanceté, parfois pleurant, trop sensible à une vanne de ses collègues. Mais jamais triste et résignée sur un temps aussi long.
Elle va se marier la semaine prochaine avec un homme d’un autre village qu’elle a tout juste aperçu. Celui-ci est veuf du tsunami et a perdu ses 3 jeunes enfants lors du tsunami. On peut imaginer l’angoisse qu’elle ressent… Sans qu’elle ne trouve pas vraiment les mots pour exprimer cette peur trouble, car au fond, se marier, c’est bien, c’est l’aboutissement d’une vie de femme à Aceh, car cela signifie en général connaître les joies de la maternité peu après. Alors pourquoi arbore t elle une mine si triste et mélancolique ?

Anecdote: Mariage d'Aceh 1

Siti Lia, une jeune femme de Banda Aceh, file le parfait amour avec son petit ami. Cela fait plusieurs années qu’ils sont fiancés et que les parents le savent. Le Tsunami ne les a pas séparés même s’il leur a apporté leurs lots de deuils. Et voilà, deux ans après le tsunami, ils décident de se marier, de fonder leur foyer. Sauf que là, brutalement, la belle-mère n’est plus d’accord et ne trouve plus Siti Lia assez convenable pour son fils. Elle est pétrifiée. Lui n’en a que faire, et jure à sa fiancée qu’il veut se marier et qu’il n’en a rien à foutre. Dans leur cas, ce serait possible, elle a un métier et elle travaille, et lui travaille dans la fonction publique à Banda Aceh. Ils sont jeunes. Elle, raisonnable, ne le souhaite pas, elle ne veut pas se marier si sa belle-famille ne la reconnaît pas. Lui s’emporte, il se dispute, et l’histoire fini en queue-de-poisson.C’est-à-dire qu’aucun des deux ne dit que c’est fini, mais ils ne savent pas non plus où ils en sont. Un temps mort dans leur relation.
Là-dessus débarque un ami d’enfance surgi de nul part, que Siti Lia n’avait jamais vraiment remarqué avant, ni n’avait elle entretenu de contacts par la suite. Il lui raconte qu’il a toujours été amoureux d’elle, et que sachant qu’elle est désormais seule et lui encore célibataire, pourquoi ne se marieraient-ils pas? Il représente un parti convenable, il n’est pas repoussant, il n’est pas stupide. Certes elle ne l’aime pas, pas encore, certes elle ne le connaît pas vraiment, se dit-elle, mais tout de même j’ai 27 ans et je ne suis toujours pas marié! C’est peut-^être ma dernière chance de fonder un foyer! Les familles approuvent.
Une ou deux semaines après, ils sont mariés administrativement. Ils en sont encore à se connaître, à discuter pour se découvrir.Demain ils se marient devant l’imam et demain il y a la fête, avec tous les amis, les collègues, les voisins, n’importe qui qui passe par cette rue sera invité à manger et à payer ses respects aux deux mariés.

Thursday, April 26, 2007

Tuesday, April 24, 2007

Concert d'IWAN FALS

Voici des images du concert d'Iwan Fals auquel nous sommes allés ce week end. Iwan Fals est un chanteur très connu en Indonésie et inutile de dire que c'était l'hystérie générale. C'était aussi un moment important pour les Acehnais car il est considéré comme très politique et Aceh retrouve enfin sa liberté politique... A un moment, un poète est monté sur scène et a lu un texte TRES politique disant des choses du style "tu manifestes tu te fais tirer dessus.. ils sont tous corrompus". Et la police à côté n'a pas bougée! C'était vraiment chouette à voir.
Aussi, normalement, la Shari'at force la séparation des sexes lors des évènements publics.. Là, il y avait bien les barrières de séparation.. mais personne ne les a utilisées! Hommes et femmes étaient ensembles, chantant et dansant, et c'était assez fort de voir les Acehnais aussi "libres"... Je vous mets un bout d'article sur les actions d'Iwan en plus des photos...Enjoy!


...And he has been a thorn in the side of those who would abuse their power. In 1984, Fals was hauled in for a song that touched a nerve with the then Suharto regime. Mbak Tini (Miss Tini) told the story of a hooker who opened up a roadside coffee stall and married a truck driver hauling dirt. Problem is, the husband's name was Suharto and the wife was short and fat, not unlike the First Lady, Ibu Tien (Mrs. Tien). Fals insists that the song was not about the former First Couple. But he is as unconvincing now as he was then. Fals was confined to his hotel for two weeks while officials drew up charges of insulting the head of state—which could have led to jail. In the end, he was never prosecuted, but from that point on, Fals was rebel, hero and star all rolled into one. Today, there is no Suharto around to needle. But Fals' reminders to legislators not to sleep through hearings, and calls to fight oppression have never been more relevant.





Monday, April 23, 2007

CITOYENS, EN AVANT TOUTE!

La soirée d'hier soir fut agitée à Banda Aceh. Colée au petit écran télé, la communauté française était rassemblée pour être témoin du pire ou du meilleur... Tout d'abord, quelle plaisir de voir que 87% des français se sont réveillés: l'importance du vote dans notre société a retrouvé sa juste place dans la tête des gens.

Cependant, une chose m'inquiète: la France reste divisée entre deux camps, deux choix de vie tellement différents. Nous sommes tous allés aux urnes pour éviter le pire à nos yeux: pour moi, un Sarko à la tête d'un état totalitaire et policier, injuste et tout simplement à côté de la plaque. Mais pour d'autre, le "pire" à éviter, c'est Ségolène Royal... Bref. J'ai peur d'un résultat qui exclu tout simplement la moitié du pays. Car je pouvais encore accepté une présidence Chirac au nom de la lutte contre le racisme et l'extrèmisme, mais comment accepté une présidence Sarkozy?

Juste un autre mot sur la lamentable émission spéciale de France 2. Je ne sais pas combien d'entre vous l'ont regardé, mais nous sommes de notre côté restés ébahis par tant de médiocrité. Les présentateurs tout d'abord: comme si cette soirée était devenue une foire aux potins, aux pièges, une exhibition malsaine... A couper la parole aux uns et aux autres, à parler par dessus eux, à répéter pendant deux heures les mêmes questions. Tout cela entrecoupé de Sarko en train de marcher, Sarko en train de monter dans sa voiture, en train de respirer... Mais mon Dieu, il respire! C'était ridicule. On aurait dit la Reine d'Angleterre. Sérieusement. Pendant une demi-heure, France 2 nous a montré Sarko se faisant chasser par les paparazzis. Une honte pour une soirée qui se veut être politique au sens pur du terme.

Bref, voici des émotions à chaud
A bientôt pour la suite des aventures!

What's going on in North Korea...

North Korea is a secret country. So secret that they don't even share their amazing artistic capacities. Well, we got our secret spy into the country for the 15th anniversary of the current leader, and look what he brought back... quite extraordinary. More seriously, these pictures are from the Triangle team (abel's NGO) who was there a few weeks ago... If you look carefully, you'll see thousands of children holding the background images....Enjoy!

La Corée Du Nord est un pays secret. Tellement secret qu'il ne partage pas ses hallucinantes capacités artistiques! Et bien, grâce à notre espion, c'est chose faites. Voici des images du 15eme anniversaire du leader du moment (je suis dans l'incapacité de vous dire son nom).. c'est assez extraordinaire. Plus sérieusement, ces photos ont été prises par des membres de l'équipe Triangle (l'ONG pour laquelle travaille Abel) il y a quelques semaines. Si vous regardez bien, vous verrez des milliers de petites têtes tenant le décor en arrière-plan... Dégustez!



















Thursday, April 19, 2007

Images talk for themselves

Watch this video illsutrating the absurdity of the world.

US soldiers in Irak having fun with Iraqi children.
http://www.youtube.com/watch?v=DddSmvm0VYY

Thursday, April 12, 2007

MAIS QUE FAIT-ELLE DONC VRAIMENT?

Ca y est je me suis remise au travail... et pour faire taire les mauvaises langues je vais vous expliquer scrupuleusement en quoi consiste mon travail..
Je travaille donc pour ILO (International Labor Organisation), l'agence des Nations Unies pour le Droit du Travail... Anciennement BIT (Bureau International du Travail), ILO gère le droit du travail et son application, tout en mettant en place des programmes de sensibilisation et de relance économique.
ILO à Banda Aceh a plusieurs programmes: le plus important étant le Entrepreneurship Culture and Business Creation Project, celui auquel je suis rattachée. Ce programme a pour but de former les entrepreneurs Acehnais (à un niveau très local) et de les aider à faire marcher leurs magasins et entreprises; et de soutenir les institutions locales qui aident l'emploi et la relance économique. La formation se déroule en trois temps:

1. Generate Your Business Idea (GYBI), pour les entrepreneurs potentiels qui veulent se lancer mais qui n'ont pas d'idées précises.
2. Start Your Business (SYB), pour les entrepreneurs qui on besoin de se créer un plan d'action pour ouvrir un commerce ou pour améliorer celui qu'ils ont déjà
3. Improve Your Business (IYB), pour les entrepreneurs qui veulent faire évoluer leur commerce/ entreprise.

Mon rôle à moi est de complèter et illustrer cette formation de manière à ce que des problématiques de respect de la femme et de ses droits au travail ainsi que du respect de l'environment y soit inclus. Plus concrètement, je vais proposer des exemples de "bonne conduite" entrepreneuriale. Par exemple, Aceh pullule de petits garages réparant scoots et motos.. souvent, leur huile de vidanges est jetée dans la rivière... Certains de ces garages se sont rassemblés et donnent maintenant leur huile à Lafarge, companie française qui fabrique du ciment et qui réutilise l'huile dans leur travaux.

Ce qui est vraiment interessant, c'est que cette formation est vraiment dispensée très localement, et qu'il y a donc là une chance d'atteindre les petits commerces qui mine de rien sont responsables de beaucoup de pollution. Ici de toute façon, tout les déchets se jetent soit dans les rizières, soit sur le bord de la route. L' éternel problème des sociétés qui n'avaient il n'y a pas si longtemps, que des déchets biodégradables... et de celles où les pouvoirs publics n'ont pas les moyens d'organiser la récolte et le triage de déchets...

Voilà, plus d'excuses! :)

Wednesday, April 11, 2007

ELEPHANT LAND

Sur la route de Sigli, ville de la côte Est, à Sare, une réserve d'éléphants à l'Indonésienne. Certains attachés, d'autres en liberté dans la nature, les éléphants et leurs "maitres" ont une relation à part...
Inutile de dire que je suis tombée amoureuse.... un éléphant, c'est un poème à quatres pates..Ses yeux parlent comme un livre ouvert, sa peau est un parchemin de vieillesse... Ses poils, épais et durs, le protègent du monde extérieur. C'est tout simplement magnifique un éléphant...
Au passage, je vous présente mes amis Amy, Monica et Mathieu...







Monday, April 02, 2007

Back in Banda Aceh

Après des vacances en France bien méritées, nous revoilà à Banda Aceh... Heureux de rentrer, la routine a déjà repris le dessus. Toujours bien occupée avec Amna (je vous conseille de vous mettre à jour en allant sur son blog, car nous avons une superbe nouvelle: http://saving-amna.blogspot.com/), j'attends que ILO prépare mon contrat et mes terms of references (job description). L'administration des UN... une lente et grosse machine.. bref, patience..
Abel a repris à Lhoong, et il est content. Il a peut-être une extension de deux mois sur son programme... à voir. En tout les cas si nous rentrons définitevement en France, ce sera aux alentours de mi- Août.
Nous nous sommes faits voler notre superbe appareil photo, donc cela va être dur d'illustrer ce blog.. mais ne vous inquiétez pas, on trouvera un moyen..

Voilà, petit message de retour.
Soyez patients car nous allons bientôt rajouter plein de belles choses... à commencer par notre ami Roland de l'association Ensemble contre la leucémie qui remet à Jacque CHIRAC une lettre concernant Amna... et la réponse de la Présidence!