Friday, February 29, 2008

A Father's inspiration...

Indonesia: Muslim bridge-builder?

Interesting BBC article about Indonesia's role in the Middle East... At a time when Palestinian children are being killed with no consequences, it would be nice to see Indonesia stand up to its responsibilities and try to mediate talks or whatever there is left to mediate...

Indonesia: Muslim bridge-builder?
BBC World News
http://news.bbc.co.uk/2/hi/asia-pacific/7269017.stm
Israel's deputy foreign minister has called on Indonesia to play a more active role in the Middle East. The BBC's Lucy Williamson in Jakarta asks whether the government will listen.

Sunday, February 24, 2008

Boire la tasse c'est rien

Je realise que je ne vous avais jamais dit ce que je pouvais bien faire ici pour soigner cette brioche naissante et persistante.
J'ai bien essaye de trouver un endroit ou nager mais ca s'est avere vite difficile.
Il y a l'ocean mais tout de suite on nage plus, on fait du snorkeling ou on survie ou on meurt noye (une quinzaine d'expatries noyes en 2006-2007, alors qu'ils nageaient pres du bord). Et il ne faut pas y aller seul au cas ou. Et il faut faire une petite demi heure de route. Donc l'ocean pour nager seulement on oublie, surtout pour un nageur confirme certes mais de piscine, ou les seuls obstacles sont les nageurs du dimanche, l'ancien sportif qui pense que toute la piscine est a lui et qui ne comprend pas pourquoi on lui rend les coups de coude, ou le gamin qui sautent de n'importe ou encore la mamie qui s'obstine a nager dans la ligne "rapide" et qui ralentit tout le monde.
J'avais trouve par hasard la piscine de Banda Aceh. On m'avait parle d'une ancienne piscine, taille olympique (que je n avais pourtant pas apercu par avion), dont l entretien avait ete abandonnee suite au tsunami mais qui allait bientot rouvrir selon differentes sources... on m'indique la ruelle, je me precipite, je demande "swimming pool" et on me repond "yes miss". Je dis "can I go?" en indonesien, et la on me repond en riant comme une baleine "sur! on y va ensemble si tu veux! l'eau est comme ca!" en pointant l'eau de la rigolle a cote... En fait la piscine a ete abandonnee depuis le debut du conflit... il y a 30 ans...
Ensuite on a deniche une mini-piscine type 12m de long en forme ovale avec des faux palmiers. Mais non seulement le prix de l'entree est equivalent a celle de la piscine olympique en France, et en plus ils mettent la tonne d'anti-bacterien-virus du futur. Quand tu sors de l'eau, les yeux sont rouges, la peau est blanche. On dirait un lapin de laboratoire.
Enfin on allait aussi un moment ds un mini-lac au pied d'une falaise, une retenue d'eau e fait de la riviere qui suivait apres. Mais la retenue d'eau a ete rationnalisee au bout d un moment avec un beau mur en beton, et l'eau utilisee pour le village d a cote. Beaucoup moins romantique, et encore une fois c est tout petit, ca va va pour faire joujou mais pour nager... Et puis le jour ou j ai vu long long serpent traverse la riviere en aval, j ai eu un petit frisson et un grand doute quand a la faune et flore qui pouvait s'apenouir dans cette eau pas si transparente que ca.

Alors les solutions qui deviennet regulieres sont le badminton dans le campound de la Banque Centrale Indonesienne, ou je me fais exploser a chaque match joue depuis 6 mois par les indonesiens, meme le directeur qui affiche une belle cinquantaine d'annees. J'ai compris au bout d un moment qu'ils beneficiaient d un meilleur matos que moi, ce qui ne compte pas pour beaucoup en natation (peu importe le slip) mais enormement au badminton. Apres avoir cherement acquis une raquette de qualite, je perds de beaucoup moins du double...
Il y a aussi le surf, enfin le body board. On a un spot pas loin magnifique, ou la vague est reguliere et se deroule bien. Pas parfait pour apprendre car ca peut etre gros, mais comme je sais nager ca va. Je survie.
Je n en ai pas parle avant, car le surf est une belle lecon d'humilite. Je ne vais pas vous faire du Keanu Reeves ds point break, mais qu est ce que j ai ramasse mes amis! La vague est belle et reguliere car elle est sur du reef, et non du sable. Et y a de quoi prendre du plaisir car elle fait bien ses 2m en general. Apres tout c'est que de l'eau! Mais non, c est beaucoup plus, c'est une force un truc de fou! Donc depuis que j en fais, j ai bien sur panique au point que j ai cru que je me noyais, pris dans le courant en revenant mais ne m en rendant compte qu au bout de 20minutes, disloque dans les vagues comme jamais ca ne m est arrive les jours de mauvaises mer en Mediterannee... Bref, l'ocean c est plus fort que toi, meme avec tes petites palmes et ta petite experience de water-polo.
Quand la vague met une claque, on peut pas se defiler en partant en courant dans sa chambre.
C'EST DANGEREUX CE SPORT!
Mais qu est ce que ca fait du bien! ca vide un grand coup, on prend des coups de soleil, on revient le gout sale dans la bouche et le squelette eprouve et fatigue et c'est bon.
Voir photo de la vague ci apres.

La Vague


Monday, February 04, 2008

Study finds Acehnese suffer high rates of conflict Trauma

Jakarta, 15th June 2007. Almost two years after the Helsinki peace accord was signed, Acehnese civilians continue to suffer a high rate of combat trauma, the International Organization for Migration and Harvard researchers have found in the first Aceh-wide study of conflict related trauma and depression.

The assessment which evaluates the mental health needs of people affected by the 29-year conflict between Indonesian security forces and the Free Aceh Movement (GAM), was conducted with assistance from Syiah Kuala University, the Indonesian Health Department and funded by the World Bank, the Decentralization Support Facility, Harvard University and IOM.

The assessment conducted in high-conflict communities across 14 districts of Aceh, found that 35 percent ranked high on symptoms for depression, 10 percent for Post-Traumatic Stress Disorder (PTSD) and 39 percent for anxiety.

Nearly three quarters (74 percent) of the randomly selected sample of the 1,972 civilians from 105 villages report living through combat, 28 percent have experienced beatings, and 38 percent had a family member or friend killed during the conflict.

Civilians in South Aceh and along Aceh's East coast experienced even higher rates of traumatic events, and as a consequence display high levels of symptoms for mental illnesses. For example, 41% of villagers surveyed from the south and west coast suffered high rates of depression symptoms, 43% anxiety symptoms and 14% PTSD symptoms.

A Psychosocial Needs Assessment of Conflict-Affected Communities in 14 Districts of Aceh was not designed to catalogue or identify groups or individuals allegedly responsible for causing trauma.

But the reports authors say that this traumatized portion of Aceh's population could be possible triggers for further violence, if left untreated.

"These memories are alive in the community, and they have the tremendous power to reproduce that violence. These traumatized individuals can become stressors for the rest of their community," said Professor Byron Good, one of the reports authors, from the Harvard's School of Social Medicine.

The report calls on the Indonesian government to fund desperately needed mental health services, as well as on the international community involved in Aceh's post-tsunami reconstruction to incorporate psychosocial care as part of their programmes.

"This report shows that many civilians in Aceh, where one of South-East Asia's long running conflicts has raged until recently, are in urgent need of specialized mental health care," said Professor Good.

"Developing a mental health system that reaches these traumatized individuals, who are often located in remote, widely dispersed villages, is essential for Aceh's future," added Professor Good.

In response to results from this study, the World Bank, with funding from the British government's foreign aid agency, DIFID, has agreed to fund IOM's outreach mental health programme in Bireuen and North Aceh which will target 3,000 individuals, in ten sub-districts, over 12 months.

"This unique mobile programme, which provides both basic health care and psychosocial care, will provide an important service to remote villages in two of Aceh's most conflict-affected districts," said Steve Cook, IOM's Indonesian mission chief.

In response to the results of a 2006 assessment of Aceh's mental health needs, which revealed that civilians in three districts displayed levels of combat-related trauma comparable to the Bosnians in the Balkan war, and Afghanistan, IOM launched a six-month outreach health programme in Bireuen. Since January 2007, the mobile clinics, which work together with the government community health centres or puskesmas, have targeted 14,000 civilians, and treated 581 patients suffering mental illnesses.


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